Burkina Faso – La Fondation s’engage contre le noma
24/04/2017
Engagée dans la lutte contre le noma, la Fondation Pierre Fabre a noué en 2016 un partenariat avec l’association Vaincre Noma, qui organise des campagnes de prévention au Burkina Faso.
L’objectif de ces campagnes est de sensibiliser les populations à la maladie.
Souvent associé à une pauvreté extrême et se développant dans les situations de malnutrition et de mauvaise hygiène bucco-dentaire, le noma est une stomatite gangreneuse qui se développe dans la bouche et détruit les tissus mous et osseux du visage. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, la maladie peut être guérie par des traitements simples (antibiotiques, soins antiseptiques) si elle est détectée dans les premiers jours. Mais sans diagnostic, la gangrène se développe très rapidement et conduit au décès des enfants, ou dans les meilleurs des cas à des séquelles graves et à une défiguration. On considère que près de 100 000 enfants seraient touchés chaque année dans le monde. Parmi eux, seuls 20 % survivent : mutilés, ils s’alimentent et respirent difficilement.
Face aux conséquences dramatiques de la maladie, la Fondation a signé un partenariat avec l’association Vaincre Noma, qui organise, avec le Réseau pour la Promotion de la Santé Bucco-Dentaire et la Recherche en Afrique, des campagnes d’information à destination des populations au Burkina Faso.
Retrouvez le programme de prévention du noma en cliquant ici.
Interview de Nicolas de Saint-Pierre, Président de Vaincre Noma
1. Quelle est la situation de la maladie au Sahel ?
Le Sahel est la région la plus pauvre du Burkina Faso, lui-même un des pays les plus pauvres au monde. L’extrême pauvreté à laquelle est soumise une grande partie de la population favorise la malnutrition et le manque d’hygiène, vecteurs de la maladie. Les jeunes enfants de 2 à 6 ans, très touchés par la malnutrition, sont la cible principale du noma.
2. Quels sont les leviers majeurs pour lutter contre la maladie ?
Le principal enjeu est de détecter les cas de noma le plus tôt possible, dès les premiers jours. La prévention est donc le levier majeur pour lutter contre la maladie avec l’information des mères et la formation des acteurs de santé.
3. Quel regard portez-vous sur votre partenariat avec la Fondation Pierre Fabre ?
En 2016 a démarré notre campagne de sensibilisation des populations au Sahel. Par son soutien financier, la Fondation Pierre Fabre s’est associée à ce projet et a contribué à plusieurs actions majeures de la campagne. Nous avons apprécié l’écoute de nos interlocuteurs et la confiance qu’ils ont accordé à notre jeune association.
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